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Les anti-inflammatoires naturels recommandés par votre ostéopathe

Les anti-inflammatoires naturels recommandés par votre ostéopathe

L’inflammation est la réaction du système immunitaire à une agression externe (infection, trauma, brûlure, allergie, etc…) ou interne (cellules cancéreuses, accumulation de toxines, de déchets acides). Elle peut se manifester par :

  • une rougeur (érythème) due à une dilatation locale des vaisseaux sanguins ;
  • un gonflement (œdème) ;
  • une sensation de chaleur ;
  • une douleur ;
  • une impotence fonctionnelle : altération du fonctionnement de l’organe inflammé, par exemple une difficulté à bouger dans le cas d’une articulation.

L’inflammation chronique est désormais reconnue comme une réponse à de nombreuses transformations de l’environnement et du comportement moderne (elle est favorisée par la sédentarité, la malnutrition, la pollution, les altérations du microbiote humain) et un facteur important dans le développement de maladies de civilisation telles que la résistance à l’insuline, l’obésité, les maladies cardiovasculaires, les maladies immunitaires, et même les troubles de l’humeur et du comportement.

Quels sont les médicaments anti-inflammatoires

Les anti-inflammatoires sont des médicaments, dont une grande partie est en vente libre en pharmacie. Ils sont souvent classés en 2 grandes catégories :

  • Les anti-inflammatoires non stéroïdiens : le paracétamol, l’aspirine, l’ibuprofène, le kétoprofène, etc…
  • Les anti-inflammatoires stéroïdiens (ou glucocorticoïdes) : la cortisone et ses dérivés (prednisone, méthasone, etc…), le cortisol.

Ces médicaments sont des médiateurs de l’inflammation, ils ont des propriétés analgésiques (diminuent la douleur) et antipyrétique (réduisent la fièvre). Cependant lorsqu’ils sont utilisés en excès, ils peuvent avoir des effets secondaires tels que :

  • Des saignements car ils diminuent l’agrégation plaquettaire et donc la coagulation du sang
  • Des inflammations de la muqueuse gastroduodénale car ils sont acides (nausées, douleurs ou brûlures d’estomac, ulcère ou hémorragie du tube digestif)
  • Des réactions allergiques (éruptions cutanées, asthme)
  • Des insuffisances cardiaques ou rénales dans de rares cas
  • Insuffisance hépatique en cas de surconsommation de paracétamol

Ces médicaments doivent être utilisés à dose minimale efficace et pendant la durée la plus courte possible.

Comment lutter de façon naturelle contre l’inflammation

Le froid

Il a pour effet de stopper le processus inflammatoire car il entraîne une vasoconstriction au niveau du système artériel. Il est donc intéressant d’appliquer du froid sur une zone inflammée : douche froide, glace, cryothérapie afin de diminuer la rougeur, la chaleur, l’œdème et donc la douleur associée.

Diminuer la consommation d’aliments pro-inflammatoires

Tels que le sucre, les omégas 6 (présente dans l’huile de tournesol et dans l’alimentation industrielle), les graisses saturées (d’origine animale ou végétale comme l’huile de palme) les acides gras Trans (huiles chauffées, friture)…

Augmenter l’apport en Oméga 3

Plusieurs études montrent que les oméga-3 ont un effet anti-inflammatoire. Ils sont classés acide gras essentiel car l’organisme humain en a absolument besoin et ne peut les produire lui-même ; il doit donc les trouver tels quels dans son alimentation. Consommez régulièrement des poissons gras (le saumon, le flétan, le hareng, le maquereau, les anchois et les sardines), des œufs, des légumineuses, du riz complet, des pommes de terre, de l’huile de colza ou de lin, des amandes, des noix, des légumes et des fruits.

La phytothérapie

  • Le Curcuma : Le curcuma aide l’organisme à lutter contre le stress et à maintenir l’efficacité des défenses naturelles. Il est également utilisé depuis très longtemps comme anti-inflammatoire par la médecine ayurvédique indienne. C’est probablement l’anti-inflammatoire naturel le plus puissant identifié à ce jour.Ainsi, au niveau mondial, l’OMS identifie certains usages traditionnels pour le Curcuma : traitement d’un ulcère gastro-duodénal, douleurs et inflammations dues à une arthrite rhumatoïde, aménorrhée, dysménorrhée, diarrhée, épilepsie, douleur et maladies de la peau.Il est principalement consommé sous forme de poudre, directement dans l’alimentation, sous forme de tisane ou en gélule.
  • La propolis : La propolis est une sorte de résine produite par certains végétaux ainsi que par les abeilles qui l’utilisent pour renforcer leur ruche. La propolis possède des propriétés anti-inflammatoires, elle constitue également un anti-infectieux (antifongique, antiseptique, antibiotique) et elle a un pouvoir anesthésique, cicatrisant.Elle est principalement utilisée sous forme de teinture-mère ou sous forme de gomme à mâcher. Elle serait utilisée en ORL contre les extinctions de voix, les enrouements, les angines, les maux de gorge, la toux, les rhumes, les bronchites, les pharyngites, les otites et les sinusites. Sous cette même forme, on l’emploierait en stomatologie (stomatite, gingivites et infections dentaires). Enfin, en usage externe, on l’emploie en dermatologie pour assainir et cicatriser les plaies.
  • Le romarin : Le romarin est une herbe aromatique et médicinale très fréquente dans le régime alimentaire méditerranéen. Elle possède également des propriétés médicinales, et notamment anti-inflammatoires, grâce à sa composition. On y retrouve entre autre de l’acide rosmarinique qui est un anti-inflammatoire in vitro et présente une activité anti-oxydante marquée et de l’acide ursolique qui inhibe l’expression d’enzymes pro-inflammatoires. Il est très utile pour les troubles digestifs, les rhumatismes et douleurs articulaires, les états de fatigue et en tant que stimulant cardio-pulmonaire.Il est généralement consommé sous forme d’infusion, de teinture mère ou d’huile essentielle.
  • La Reine des près : On recense en France une quarantaine d’emplois en médecine traditionnelle. Grâce à ses flavonoïdes, la reine des prés est principalement utilisée pour son action drainante, aidant à réduire les excès d’eau dans les membres mais elle permet, de par sa composition, l’inhibition d’enzymes pro-inflammatoires. Elle est utilisée sous forme d’huile essentielle ou d’infusions pour combattre les rhumatismes et favoriser les fonctions d’élimination.Cette liste est non exhaustive, il existe plein d’autres anti-inflammatoires naturels (les feuilles de cassis, l’huile essentielle de laurier, la camomille, le lin, l’huile essentielle de lavande, etc…) pour un bilan plus personnalisé et plus adapté à votre motif,  il est conseillé de consulter un phytothérapeute ou un naturopathe.De plus, il est important de se rappeler que toute perte de mobilité est à l’origine d’une diminution des échanges vasculaires, donc à l’accumulation de toxines ce qui va entraîner à terme une inflammation. Pensez à consulter au moins 2 fois par an votre ostéopathe pour prévenir l’apparition de ces troubles et entretenez une activité physique régulière.

L’équipe d’Oostéo remercie Mehdi Mameri, ostéopathe D.O. diplômé, pour cet article. Vous pouvez prendre rendez-vous au cabinet de Mehdi Mameri, ostéopathe au 11 Rue Pouchet, 75017 Paris, ou l’appeler au 06 79 62 68 84.


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