Ostéopathe - Vanves - Adélie Gardin

"L'accouchement est le premier traumatisme de la vie"

Chaque grossesse, chaque naissance et chaque croissance est unique, elles vont influencer le développement du nourrisson. L'accouchement est le premier traumatisme vécu par le nouveau-né. C'est le passage de l'environnement liquidien et protecteur de sa mère à un environnement aérien dont tout reste à découvrir. Dans le ventre de sa mère, l'enfant est en harmonie avec elle : il réagit aux éléments extérieurs (surtout les bruits) mais peut également ressentir le stress maternel. Dans les dernières semaines avant l'accouchement, le foetus qui a grandit, a très peu de place. La tête entre en contact avec le bassin de la mère ce qui peut donner lieu aux premiers traumatismes.

 

 

Lors de l'accouchement, l'enfant subit de fortes pressions par le contact osseux du bassin de sa mère, qui l'amène à faire de grandes rotations au niveau du rachis cervical, agissant parfois sur la mobilité des os de son crâne, de sa colonne cervicale et de ses épaules. Ces pressions peuvent provoquer des dysfonctions immédiates ou différées (ex : torticolis congénital, plagiocéphalie). En effet, 8 nouveaux-nés sur 10 ont des dysfonctions crâniennes à la naissance sans qu'il y ait forcément de signes apparents.  L'accouchement qu'il soit court ou long, naturel ou provoqué, assisté par une césarienne / des forceps / une ventouse, influence la mobilité des os du crâne qui à cet âge-là ne sont pas encore soudés entre eux (présence de fontanelles), ce qui peut engendrer des troubles fonctionnels chez le nourrisson ou plus tardivement. 

 

Un bilan post-natal précoce (à partir de la première semaine après l'accouchement) est fortement conseillé, car plus on attend moins le crâne sera malléable (par la disparition des fontanelles), plus le travail de l'ostéopathe sera long et difficile. 

 

Liste de motifs de consultation pouvant amener à consulter votre ostéopathe pour un nourrisson : 

 

  1. Accouchement difficile : césarienne/forceps/ventouse, passage difficile, enroulement du cordon ombilical, accouchement en siège 
  2. Prématurité 
  3. Bilan post-natal précoce
  4. Asymétrie de la tête : plagiocéphalie/bosse, oeil mi-clos, oreille décollée, oedèmes
  5. Otites, rhinites à répétition 
  6. Troubles de la succion 
  7. Agitation, troubles du sommeil, colère, nervosité, pleurs
  8. Torticolis, difficultés à tourner la tête d'un côté
  9. Troubles digestifs : coliques, régurgitations, vomissements, constipation/diarrhée, tortillements
  10. Passage à la position à quatre pattes puis assise

 

Votre enfant n'est exposé à aucune douleur avec les manipulations ostéopathiques, puisqu'elles ne sont pas intrusives, au contraire. D'après vous, l'ostéopathie est opposée à la médecine classique ? C'est pourtant l'inverse, son domaine d'action en fait plutôt une alliée qu'un traitement contradictoire. Il ne faut donc plus avoir d'hésitation à prendre rendez-vous avec un ostéopathe. Mais la prise en charge du nourrisson en ostéopathie ne remplace en aucun cas le suivi médical par un pédiatre ou un autre spécialiste dont il aurait besoin.

 

Mis à part ses diplômes, votre spécialiste doit observer des contraintes médicales rigoureuses, dictées par le gouvernement. Effectivement, cinq années d'études au sein d'un établissement reconnu par le gouvernement sont exigées afin de pouvoir pratiquer en parfaite légalité des soins ostéopathiques sur les bébés. Ces années de formation sont sanctionnées par le DO (Diplôme d'Ostéopathie), obligatoire pour exercer l'ostéopathie.