Ostéopathe - Biarritz - Mathilde Bédère

La grossesse et la naissance sont des étapes essentielles chez le futur bébé, elles engendrent des contraintes sur le nourrisson qui sont physiologiques et nécessaires. Cependant, plusieurs facteurs peuvent aussi amener des tensions qui ont parfois du mal à se rééquilibrer et disparaître seules.

 

 

Quand consulter un ostéopathe pour son bébé?

 

Une séance systématique chez l'ostéopathe pédiatrique durant le premier mois de vie permet de percevoir ces tensions, les traiter et éviter l'apparition de certains troubles, c'est une intervention préventive qui permet d'échanger avec les parents, donner des conseils et veiller à la bonne mobilité tissulaire et articulaire du corps de l'enfant. 

 

Les os du crâne sont particulièrement étudiés car ils ne sont pas encore ossifiés et sont donc très malléables, ils sont reliés les uns aux autres par des sutures souples et toute dysfonction crânienne peut entraîner des troubles posturaux, comme la plagiocéphalie en association avec un déficit de mobilité du rachis cervical, ou des troubles digestifs lorsque le nerf vague est gêné au niveau de sa sortie du crâne ou sur son trajet jusqu'au tube digestif.

Les mobilisations sont très douces et permettent la libération tissulaire, un bon drainage veineux, la libération de certaines structures comme le nerf vague, lui permettant de transmettre correctement son message. 

 

De nombreux troubles du nourrisson sont améliorés par l'ostéopathie. Elle permet souvent d'éviter ou de limiter une prise en charge médicamenteuse parfois démesurée ou insatisfaisante, en respectant la physiologie du nouveau-né et en lui permettant de bien démarrer dans la vie, pour se concentrer sur ses apprentissages sensori-moteurs.

Le suivi médical reste obligatoire et l'ostéopathe vous redirigera vers un  médecin ou un autre professionnel de santé pédiatrique au moindre signe d'alerte.

 

 

Pourquoi consulter un ostéopathe pour son nouveau-né?

 

Les troubles les plus courants rencontrés en ostéopathie pédiatrique sont:

 

  1. Les coliques du nourrisson: douleurs du colon associées à des crises de pleurs intenses et parfois inconsolables, ils sont très fréquents chez le bébé de moins de 3 mois mais peuvent dans certains cas perdurer jusqu'à la diversification. Une acidité induite par l'alimentation est parfois un facteur aggravant, mais il convient d'abord de lever les tensions mécaniques qui peuvent gêner la digestion, et de conseiller un traitement par probiotiques pour enrichir la flore intestinale encore peu mature.
  2. Les troubles de la succion lors de l'allaitement maternel ou au biberon: certains nourrissons présentent d'importantes restrictions sur leur chaîne linguale, voire des freins restrictifs, il s'agit alors de libérer ces tensions pour leur permettre une succion efficace et non douloureuse pour la maman. Dans certains cas il faudra une intervention médicale pour libérer ces freins et rétablir une succion normale.
  3. Les reflux ou RGO, ils peuvent être externes avec vomissements ou internes, plus difficiles à mettre en évidence et sont responsables d'un grand inconfort du bébé en position allongée (remontée du bol alimentaire et donc de l'acidité dans l'oesophage en position horizontale) mais aussi en position enroulée. L'enfant sera difficile à soulager et demandera souvent les bras de ses parents, soulagés par le contact et par la position verticale. Un bébé souvent malade, avec la voix cassée, qui se tend fort en arrière peut indiquer un trouble de type RGO.
  4. Une position de tête préférentielle n'est pas normale et indique souvent une restriction de mobilité du rachis cervical. Si la tête du bébé est toujours tournée du même côté, le crâne sera en appui sur la même zone et en raison de sa malléabilité, il pourra se déformer
  5. La plagiocéphalie positionnelle ou tête plate, difficile à détecter à première vue elle apparaît généralement dans les 6 premières semaines de vie. En plus de l'aspect esthétique, elle peut entraîner d'importants troubles posturaux. Dans certains cas, elle disparaîtra spontanément avec l'évolution de la motricité de l'enfant qui va petit à petit bouger sa tête et varier ses positions mais il est très fréquent qu'elle persiste et au delà de 6 mois, même en libérant la mobilité cervicale, il est plus difficile d'avoir une amélioration sur la forme du crâne d'où l'intérêt d'une séance préventive très précoce.
  6. Le canal lacrymal permet l'écoulement de larmes qui viennent naturellement irriguer l'oeil. Il se bouche parfois chez le nourrisson et provoque une infection. Un mauvais drainage de cette zone peut également entraîner des rhumes à répétitions et autres troubles ORL. Il s'agit pour l'ostéopathe de rétablir un drainage optimal de la face en libérant tout en douceur les tensions des os du crâne, de leurs sutures ou des membranes qui traversent le crâne et séparent les hémisphère cérébraux et le cervelet tout en hébergeant d'important sinus veineux.
  7. Les pleurs inconsolables sont parfois le signe d'une gêne mécanique que le bébé n'arrive pas à régler seul. Il ne possède à ce stade que ce moyen de communication pour exprimer ses besoins et ses maux et il est parfois difficile de décoder ces pleurs. En lui apportant du confort physique, l'ostéopathe aide l'enfant à s'apaiser et à trouver des positions confortables dans lesquels il pourra se reposer et se détendre.

 

 

D'autres troubles sont améliorés par l'ostéopathie seule ou en complément d'un traitement médical, d'un suivi psychomoteur ou kiné. N'hésitez pas à me contacter pour toute demande d'information. La prise en charge précoce de ces troubles est l'assurance d'une résolution plus rapide et d'un retour au calme pour toute la famille non négligeable quand on accueille un tout petit.