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Un ostéopathe pour favoriser le sommeil de bébé

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Comprendre le sommeil de bébé

Lorsqu’il vient au monde, un bébé dort en moyenne 18 à 20 heures par jour. Ne faisant pas encore la différence entre le jour et la nuit, il se réveille principalement pour se nourrir, et ne passe guère plus d’une heure éveillée.

Vers l’âge de 4 à 6 mois, l’horloge biologique de bébé est opérationnelle, et il commence à prendre son rythme, dormant davantage la nuit et faisant des siestes plus courtes durant la journée. La majorité des enfants font leur nuit à l’âge de 10 mois, mais ce n’est pas une règle absolue. D’autres ne font des nuits complètes qu’entre l’âge de 12 et 18 mois. Cette période est marquée par l’apparition des cauchemars – une étape normale du développement psychique d’un bébé. Peu à peu, le temps de sommeil raccourci pour se stabiliser autour de 12 heures en moyenne – un temps de sommeil et une sieste, qui disparaît vers l’âge de 3 ans.

Pour en savoir plus sur le sommeil de bébé : Le Mag du Sommeil.

Pourquoi bébé ne dort pas ?

Le sommeil correspond à un besoin physiologique de bébé. C’est en dormant qu’il récupère de la fatigue physique, qu’il sécrète l’hormone de croissance, et qu’il renforce son système immunitaire. Son organisme régule aussi sa glycémie, ce qui contribue à prévenir l’obésité infantile. Enfin, le sommeil favorise l’apprentissage, la mémoire et la gestion des émotions.

Au cours de ses tout premiers mois de vie, bébé n’expérimente pas de troubles du sommeil à proprement parler. En revanche, il peut être incommodé par des sensations d’inconfort physique, lié à des tensions consécutives à sa position in utero ou à l’accouchement. Il peut souffrir de fièvre, de difficultés digestives ou de poussées dentaires.

Les choses se compliquent en outre vers 9 mois, quand il réalise qu’il est un individu à part entière, et qu’il ne fait pas qu’un avec ses parents : il traverse alors une phase dite « d’angoisse de la séparation » qui est anxiogène. Si les cauchemars sont normaux, ils sont aussi terrifiants pour les tout-petits, incapables de faire la différence entre images réelles et images rêvées.

Enfin, certaines maladresses nuisent à son apprentissage du sommeil. Le fait d’intervenir dès que bébé semble se réveiller ou de l’endormir systématiquement aux bras crée ce que l’on appelle une insomnie conditionnée : un trouble du sommeil fréquent chez les bébés qui n’ont pas appris à s’endormir seuls.

Comment l’ostéopathie peut-elle aider bébé à bien dormir ?

S’il est tout à fait normal que le sommeil de bébé soit normal jusqu’à l’âge de 3 ans, cette instabilité peut être accentuée par une multitude de facteurs. L’ostéopathie étant une approche globale, elle permet de faciliter cette période en résolvant les éventuels problèmes physiques de bébé, tout en prenant en compte son émotionnel.

Tout comme les adultes, les tout-petits sont en effet sujet au stress. Certaines étapes anxiogènes telles que l’angoisse de la séparation sont des étapes incontournables du développement de bébé. D’autres événements sont générateurs de stress : l’accouchement lui-même, un changement de nounou, un déménagement, etc.

L’ostéopathie ne vise pas à traiter les difficultés à dormir de bébés, mais à en identifier les causes, afin de traiter le problème à la source. Dans la pratique, le praticien travaille sur le crâne, la colonne vertébrale et le bassin, mis sous forte contrainte au moment de l’accouchement, mais aussi sur le diaphragme, en particulier en cas de troubles digestifs. Cela passe par de légères pressions et palpations.

Comment se passe une séance d’ostéopathie pour les tout-petits ?

Un bébé ne parlant pas, la première séance d’ostéopathie dure souvent assez longtemps. Le praticien va vous interroger sur la façon dont s’est déroulé l’accouchement et au déroulement des premiers mois de vie de votre enfant, à son alimentation, au portage et à son rythme de vie. Dans un second temps, il va s’intéresser à la problématique du sommeil. Pour préparer cette séance, vous pouvez tenir un journal de sommeil en notant les événements tels que les horaires des siestes, le comportement de bébé au moment du coucher, la fréquence des réveils nocturnes, cauchemars, terreurs nocturnes, etc.

La première étape est bien souvent de s’assurer que le corps de bébé ne comporte pas de tensions post-accouchement. Les manipulations sont bien entendu extrêmement douces, appropriées à la morphologie des tout-petits. La séance s’accompagne de conseils adaptés à votre enfant, en fonction de son profil et de ses problématiques spécifiques.


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