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Nutrition et ostéopathie contre l’état inflammatoire chronique de l’arthrose

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L’état inflammatoire est un motif de consultation fréquent en ostéopathie. Il fait l’objet, selon la pathologie, d’une prise en charge pluridisciplinaire associant la médecine allopathique, chirurgicale, la thérapie manuelle, etc. L’alimentation joue un rôle considérable quant à la préservation du niveau inflammatoire de votre organisme. Elle peut être un facteur de protection, grâce à la diététique anti-inflammatoire trop souvent laissée de côté. Prenons pour exemple l’arthrose qui est le rhumatisme chronique le plus fréquent et qui fait l’objet de nombreuses consultations en cabinet d’ostéopathie.

Quel est le mécanisme de l’inflammation ?

Une inflammation liée à l’arthrose ne vise à éliminer aucune bactérie ni aucun virus. Cet évènement est la conséquence d’une surexcitation des cellules spécialisées du cartilage, les chondrocytes (chondro- : cartilage, -cyte: cellule), qui fabriquent alors des radicaux libres (molécules chimiques instables). Ce mécanisme engendre la formation et la destruction du cartilage. Ainsi, l’articulation est inflammée en permanence, ce qui provoque de l’arthrose par la suite en l’absence de surface articulaire. Vous avez souvent entendu parler des aliments antioxydant. Ceux-ci neutralisent l’effet des radicaux libres, qui endommagent et détruisent les cellules et tissus de l’organisme.

Quels sont les caractères symptomatiques d’une poussée inflammatoire ?

Les symptômes varient selon la localisation de l’arthrose. Cette réponse inflammatoire se traduit par une forte douleur associée parfois à un gonflement de la zone concernée (si épanchement de synovie, notamment pour les gonarthroses). Tout ceci est à l’origine d’une gêne fonctionnelle, pouvant entraîner une perte de mobilité articulaire. Elle peut être handicapante lors de certains mouvements comme la marche ou la montée des escaliers. Il n’existe pas de parallélisme entre les signes cliniques et radiologiques. En effet, une altération radiologique importante ne garantit pas des signes cliniques bruyants et inversement. Cependant durant cette poussée inflammatoire le cartilage se détériore beaucoup plus rapidement.

Quels sont les facteurs favorisants l’arthrose ?

L’arthrose évolue de façon anarchique : en effet, le cartilage peut disparaître en une à deux années tout comme s’étendre sur des dizaines d’années. C’est pourquoi il est nécessaire de connaître les facteurs favorisants celle-ci :

  • facteurs généraux : l’obésité, l’âge, la ménopause, etc. ;
  • facteurs locaux : anomalie de position de l’articulation (malformation de hanche, scoliose…), antécédents de traumatisme (fracture, …) ;
  • facteurs génétiques ;
  • autres : diminution de l’activité, l’hygiène de vie, mise en place de la digitalisation.

Quels sont les conseils de votre ostéopathe ?

L’ostéopathe intervient idéalement dans un but préventif, afin de lutter contre l’aggravation de l’arthrose et de mettre en place des automatismes de façon à retarder l’apparition de ce rhumatisme. Celui-ci peut dans un premier temps, vous donner des conseils d’hygiène de vie, notamment pour la pratique d’un sport adapté à votre état général, des bases d’habitudes alimentaires et lors de la consultation, favoriser la mobilité articulaire. Le but est d’abaisser de manière significative le niveau inflammatoire des articulations, grâce à la présence dans l’alimentation de certains composés comme les oméga 3 permettant de prévenir et combattre l’arthrose.

  • avant tout perdez du poids et soyez actif ;
  • utilisez des aides de marche, afin d’avoir une bonne posture et de ne pas prendre le risque de vous blesser ;
  • essayez la balnéothérapie et les alternances chaud/froid avec avis médical ;
  • faites le dépistage des anomalies articulaires congénitales pendant l’enfance ;
  • demandez à votre ostéopathe de vous montrer des exercices d’assouplissements et d’étirements ;
  • consommez du poisson gras, des noix, des œufs toutes les semaines ;
  • faites-vous plaisir en mangeant des coquillages et crustacés ;
  • donnez du goût à vos plats avec du gingembre et curcuma ;
  • accompagnez vos repas de fruits et légumes, notamment les légumes crucifères (chou, brocoli…), car ils sont antioxydants ;
  • augmentez progressivement votre apport en fibres et choisissez des féculents complets ;
  • variez les huiles : utilisez l’huile de colza et l’huile d’olive pour cuisiner, les margarines riches en oméga 3 pour vos pâtisseries. Par ailleurs, l’ajout des huiles dans vos plats permet une meilleure absorption des antioxydants.

L’équipe d’Oostéo remercie Anna Bitane, ostéopathe D.O. à Boulogne-Billancourt, pour cet article. Vous pouvez prendre rendez-vous au cabinet de Anna Bitane, ostéopathe au 138 boulevard Jean-Jaurès, 92100 Boulogne-Billancourt, ou l’appeler au 06 01 40 55 39.


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