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« Si je n’étais plus ostéopathe, je serais pompier »

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Dans cette rubrique « portraits d’ostéopathes », nous avons eu l’opportunité de questionner Julie Aguesse sur son parcours, ses choix, et sa vie en dehors de l’ostéopathie. Julie a installé son cabinet à Sarzeau, où elle a grandi, et où elle a pu voir la vie changer petit à petit. Telle une discussion entre amis autour d’un café, nos ostéos se livrent sur ce qui les a poussés à se lancer en libéral, ce qu’ils aiment faire en dehors du cabinet. Bienvenue dans le comptoir de Oostéo.

Salut Julie, peux-tu nous dire ce qui t’a poussé à devenir ostéopathe ?

On peut dire que je suis devenue ostéopathe un peu par hasard ! Je me souviens d’une journée, au collège, où je massais des amies à la plage, peu de temps avant de choisir le domaine d’activité du stage de découverte. Je me suis donc tournée vers la kinésithérapie, où j’ai eu l’occasion de faire mon stage avec des kinésithérapeutes, mais où l’approche ne me convenait guère. J’ai aussitôt été séduite par le rapprochement du milieu de la santé, mais j’étais à l’origine surtout intéressée par le soin que l’on pouvait proposer aux chevaux. J’ai par la suite découvert que l’ostéopathie répondait à mes attentes, et était reconnue pour la pratique sur les humains, ce qui m’a conforté dans l’idée que je voulais devenir ostéopathe. Une fois diplômée, j’ai commencé par des remplacements pour parfaire ma technique, et en utilisant les statistiques de l’INSEE, j’ai décidé de m’installer à Sarzeau d’où je suis originaire. Aujourd’hui le cabinet tourne très bien, j’en suis très contente et très fière, car c’est mon « bébé », mais je pense bientôt changer de localité.

Qu’aimes-tu le plus dans la profession d’ostéopathe ?

Trouver l’origine d’un problème, chercher et réussir à soulager le patient là où de nombreux autres se sont cassés les dents auparavant. C’est tellement satisfaisant de creuser avec le patient, et de le soulager lorsqu’il présente des douleurs chroniques par exemple, il n’y a rien de mieux qu’un patient soulagé qui revient au cabinet pour vous remercier de l’avoir guéri.

Du coup, quel est le plus difficile pour toi ?

Forcément, en lien direct avec la question précédente, pour moi c’est l’échec. Quand tu as creusé, cherché, étudié l’ensemble des composantes et que tu ne parviens pas à soulager le patient, c’est très frustrant. La remise en question est perpétuelle, et quand tu as tout donné c’est difficile de se dire qu’on n’a pas réussi.

Parle nous un peu de ta ville, Sarzeau, comment appréhendes-tu la saisonnalité ?

Je suis originaire de la ville, et j’ai eu la chance de m’y installer dès mes débuts, et je peux témoigner sans langue de bois : la ville a changé avec le temps. La population change, les gens aussi, et la pratique s’en retrouve affectée. Par exemple, avec l’été on voit débarquer les patients en vacances, ou ceux en résidences secondaires, et les conditions sont différentes de la période « normale ». On traite beaucoup plus d’urgences l’été, et avec ça débarquent les impolitesses, ou comportements parfois irrespectueux, et je trouve que ce que l’on attribuait à la période estivale tend à se développer de plus en plus sur la presqu’île, et j’ai du mal à me faire à cette idée.

Aurais-tu une anecdote croustillante à nous raconter ?

Je ne sais pas si je peux le dire, mais un jour, alors que j’étais encore étudiante, je suis allée à un salon sportif dans le but de manipuler des patients, j’étais alors accompagnée de tuteurs qui encadraient la pratique. Un homme bien présenté, en costard-cravate, très clean presque intimidant, s’est présenté pour se faire manipuler. Tu n’imagines pas ma surprise quand il s’est déshabillé, et que je l’ai vu arborer un slip en bas résilles, avec un piercing sur des endroits improbables ! Evidemment, à cet instant tous mes tuteurs en ont profité pour se faire la malle, et me laisser seule dans la tente avec le patient, ce à quoi tu ne t’attends pas quand tu es étudiante, et qui est relativement gênant …

Sur un ton léger, si demain tu n’es plus ostéo, qu’aimerais-tu faire ?

Pompier ! J’ai toujours eu le rêve de devenir pompier, et je n’ai jamais eu l’occasion de le faire en raison de la formation en ostéopathie, qui demande beaucoup de temps et d’investissement. Puis, l’activité en cabinet à côté est également chronophage, donc si j’avais plus de temps sans aucun doute, je serais pompier.

Que fais-tu à côté de l’ostéopathie ?

Ma grande passion, c’est le cheval ! Dès que j’ai du temps libre, je monte à cheval, et je participe à des concours d’obstacles les weekends, je fais aussi beaucoup de sport, comme la course, le vélo, et la natation. En ce moment nous sommes dans la rénovation de maison avec mon chéri, je suis donc toujours occupée ! L’équipe Oostéo remercie Julie Aguesse pour le temps qu’elle nous a accordé lors de cette interview. Nous vous invitons à consulter son site internet, ostéopathe à Sarzeau, et à la contacter au 02 30 03 95 02 pour plus d’informations. Pour échanger avec nous, ou nous faire part de votre expérience, n’hésitez pas à nous contacter par formulaire via notre formulaire.


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