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« Si je n’étais pas Ostéopathe, je serais Ébéniste »

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Telle une discussion entre amis autour d’un café, nos ostéos se livrent sur ce qui les a poussés à se lancer en libéral, ce qu’ils aiment faire en dehors du cabinet, en exclusivité sur notre blog. Dans cette rubrique « portraits d’ostéopathes », nous avons décidé de questionner Guillaume Cara sur son parcours, ses choix, et sa vie en dehors de l’ostéopathie.

Bonjour Guillaume, raconte-nous brièvement ton parcours d’ostéo

Bonjour à vous ! Je suis Guillaume Cara, ostéopathe formé au CEESO Lyon. Pour ma part, j’ai d’abord commencé en assistanat, comme pour de nombreux ostéopathes en France d’ailleurs ! Le gros avantage de cette période, qui a débuté en 2014, était que je pouvais facilement alterner entre l’assistanat à Annecy, et la mise en route de mon cabinet à Grenoble.

Que trouves-tu le plus compliqué à l’heure actuelle dans la profession d’ostéopathe ?

D’instinct je dirais forcément la concurrence, c’est un peu la réponse automatique quand on parle d’ostéopathie, mais je pars du principe qu’il y a de la place pour presque tout le monde dès lors que tu es sérieux. Ensuite, en prenant le temps de réfléchir à cette question je dirais qu’aujourd’hui les patients (de manière générale) agissent de plus en plus en tant que « consommateurs ». J’ai l’impression que certains n’hésitent pas à changer de praticien si celui qu’ils avaient l’habitude de voir n’a pas de disponibilités rapides (voire immédiates), et se tourneront plus facilement vers celui qui a un agenda en ligne plus « dégagé » que le tien. Pour ma part, je considère avoir beaucoup de chance puisque mes patients me font confiance et sont relativement fidèles, ce qui est d’autant plus agréable quand on voit l’évolution progressive des comportements en ligne.

A l’inverse, qu’est-ce que tu préfères dans ton métier ?

Ce que j’aime avant tout dans mon métier, c’est la liberté. Je ne serai pas le seul à le dire, mais nous sommes très libres dans notre façon de fonctionner, on travaille pour soi, et c’est vraiment super cool. Ça vient forcément avec son lot d’inconvénients mais ça reste selon moi l’atout numéro un dans notre profession.

Si tu parlais au Guillaume d’il y a 5-6 ans, que lui dirais-tu ?

Je lui dirais d’avoir confiance, tout simplement. En effet, c’est plus facile à dire une fois que tout est mis en place et que tout roule, mais il faut avoir beaucoup de confiance en soi, faire son boulot avec beaucoup de conscience professionnelle, et foncer. Quand tu bosse bien tu es récompensé. Si tu te donnes vraiment les moyens de réussir, si tu te rends vraiment disponible pour les patients, et que tu peux les voir et les revoir, en étant carré dans ta démarche, tu réussiras forcément.

Et si demain tu n’étais plus ostéopathe, que ferais-tu de ta vie ?

Sans aucune hésitation je me tournerais vers un métier dans lequel tu te sers de tes mains, je dirais ébéniste par exemple. Ce que je recherche, c’est de me servir de mes mains, ce n’est pas par hasard si sont tes outils les plus précieux quand tu es ostéopathe, ça me plaît tellement. Autre chose, si demain j’étais amené à ne plus exercer, je me dirigerais vers une activité sans informatique, ou disons le moins possible, car je suis allergique à internet, à tout ce qui est hyper connexion partout, tout le temps, c’est fatigant. Evidemment, je m’en sers actuellement par nécessité, parce que je n’ai pas le choix pour le travail, mais le moins possible sera le mieux.

Que fais-tu à côté de l’ostéopathie ? (Sport, hobbies, projets parallèles …)

Lorsque je rentre chez moi, j’aime passer du temps avec ma famille, être près de ceux que j’aime. De plus, j’aime être actif, faire beaucoup de sport, comme la course à pied, le vélo, les balades en montagnes, ou l’aviation qui m’intéresse beaucoup, par exemple…

T’arrives-t-il de créer des contacts particuliers avec des patients ?

Pas spécialement. Certes, il y a des cas de patients que tu vois régulièrement, d’autres avec qui ça « accroche » plus que d’autres, mais ma priorité numéro 1 est avant toute autre chose de soulager le patient qui se déplace au cabinet. Je dirais même que j’ai la philosophie du : « pas de nouvelles, bonne nouvelle ».

Pour finir, qu’as-tu pensé de ce format d’interview ?

Franchement, c’est sympa de communiquer sur notre quotidien, dans un format court rapide et léger comme celui-là, sans prise de tête ni trop « technique ». Ça détend pas mal avant d’enchaîner sur un rendez-vous dans 5 minutes !   Nous remercions Guillaume Cara pour les quelques minutes qu’il nous a accordées dans ce nouveau format court de Portraits d’Ostéopathes. Nous vous invitons à consulter le site internet de Guillaume et ses confrères Marc Lunatti et Bruno Gay, et prendre rendez-vous à Eybens. Si vous êtes également ostéopathe, nous vous invitons à nous raconter vos anecdotes, votre vie à côté du cabinet, et bien plus, afin de permettre à nos amis et confrères de s’évader quelques instants, entre deux consultations.


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