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Comment mon agenda Doctolib a mis fin à mes RDV coquins

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Dans cette rubrique « portraits d’ostéopathes », nous avons reçu un confrère qui a préféré garder l’anonymat, pour des raisons qu’il explique au cours de cet article. Il nous raconte toutefois son parcours, sa vie en dehors de l’ostéopathie, et livre de précieux conseils à tout étudiant en ostéopathie désireux de lancer son cabinet. Telle une discussion entre amis autour d’un café, nos ostéos se livrent sur ce qui les a poussés à se lancer en libéral, ce qu’ils aiment faire en dehors du cabinet, en exclusivité sur notre blog.

Bonjour Julien*, peux-tu nous raconter brièvement ton parcours ?

Salut l’équipe ! En tant qu’ancien sportif de haut niveau, le choix de l’ostéopathie s’est assez vite dessiné pour moi. Après avoir participé à la 10ème édition Ironman France de Nice, j’ai rejoint le campus d’ATMAN à Sophia Antipolis ! A la fin de mes études, j’ai eu l’opportunité d’ouvrir mon propre cabinet dans la région, dans lequel j’exerce toujours à l’heure actuelle.

Quel est, selon toi, le plus dur en tant qu’ostéopathe aujourd’hui ?

Si j’avais à choisir, je dirais quand même que la partie administrative est celle avec laquelle j’ai le plus lutté à mes débuts ! Mais je pense que si on s’entoure rapidement de personnes compétentes dans ces domaines, on diminue considérablement les aspects « difficiles » de la profession !

Très bien. A l’inverse, que préfères-tu dans ton métier ?

Encore une fois je vais te répondre un truc bateau, mais l’échange avec les patients ! C’est hyper important pour moi, j’aime être au contact des personnes, c’est ce qui fait qu’aucune journée ne se ressemble. C’est quand même magique de se lever le matin en sachant que tu ne vas pas sombrer dans la monotonie !

Aurais-tu une anecdote à nous raconter ?

Alors oui, c’est même plutôt une mésaventure qu’une anecdote, et je ne suis pas vraiment fier (raison pour laquelle je ne préfère pas que mon nom soit public sur cet article !). Alors que j’étais en couple, je voyais une autre femme que ma petite amie de l’époque. Du coup j’avais l’habitude de me bloquer une absence de 2 heures sur Doctolib, mais qui revenait toujours au même moment. Un jour, mon ex-petite amie, qui avait a priori déjà des doutes, surveillait mon agenda et avait repéré cette indisponibilité récurrente. Il faut dire que mon agenda n’était pas très rempli à l’époque, et qu’en analysant un peu, ça pouvait se repérer. Ce jour-là, mon ex-copine a alors pris un RDV juste après ces 2h d’indispo, sous un faux nom bien-sûr. Quand je suis arrivé au cabinet et que je l’ai vue dans la salle d’attente, je me suis retrouvé comme un con. J’étais grillé, et j’ai tout avoué… Depuis, je ne partage plus mes disponibilités publiquement, je suis revenu au bon vieux papier crayon (rires) !

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Quels conseils donnerais-tu à un jeune ostéo ?

De manière générale, quand tu choisis une orientation professionnelle, il faut être un vrai passionné ! Plus particulièrement quand on parle d’ostéopathie, parce qu’on est de plus en plus nombreux en France, et je vois des confrères s’installer à quelques coins de rue de mon cabinet tous les 3 mois ! Donc si je n’avais qu’un seul conseil à donner, ça serait celui de travailler dur, tout en s’assurant qu’on aime réellement ce qu’on fait.

Si tu avais la possibilité d’exercer à l’étranger, où irais-tu et pourquoi ?

J’ai pas mal voyagé en Asie, et j’aime beaucoup la culture japonaise notamment, et si je devais me rendre à l’étranger à l’avenir, je pense que je choisirais logiquement le Japon ! Mais j’arrêterais l’ostéo, je ne me vois pas gérer un cabinet dans un pays étranger, comme je t’ai dit la paperasse, ce n’est vraiment pas mon truc, et étant nul en langues, ce n’est pas simple de se tourner vers les « bonnes personnes » quand tu n’as pas de réseau …

Que fais-tu à côté de l’ostéopathie durant ton temps libre ?

J’ai été contraint de ralentir considérablement le sport à cause d’une blessure, et figure-toi que je me suis trouvé une passion pour la musique ! J’ai pris des cours de piano pendant ma convalescence, et depuis plusieurs années maintenant, je profite de mon temps libre pour jouer du piano, c’est ma façon d’extérioriser les soucis du quotidien ! L’équipe Oostéo remercie Julien* pour le temps qu’il nous a accordé au cours de cette interview, et plus particulièrement pour sa Pour échanger avec nous, ou nous faire part de votre expérience, n’hésitez pas à nous contacter par formulaire via notre formulaire.(*le prénom a été modifié pour des raisons d’anonymat, à la demande de notre invité)


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