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Sport et monde animal : j’aime la vie en extérieur

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Dans cette rubrique « portraits d’ostéopathes », c’est aujourd’hui Marine Floquet qui nous en dit plus sur son parcours, ses choix, et sa vie en dehors de l’ostéopathie. Telle une discussion entre amis autour d’un café, nos ostéos se livrent sur ce qui les a poussés à se lancer en libéral, ce qu’ils aiment faire en dehors du cabinet, et nous livrent tout un tas de conseils et d’anecdotes croustillantes. Bienvenue dans le comptoir de Oostéo.

Raconte-nous brièvement ton parcours

Bonjour, je suis Marine Floquet, ostéopathe à Saint-Malo et à Combourg en Ille-et-Vilaine (35), j’ai étudié à l’école d’ostéopathie de Toulouse, puis pour des raisons personnelles j’ai décidé de m’installer en Bretagne. C’est là que j’ai racheté la patientèle d’un ostéopathe qui avait décidé de lever l’ancre pour quitter la Bretagne. Malheureusement, les débuts n’ont pas été aussi simples que ce que j’avais envisagé, notamment en raison d’un prix d’acquisition assez cher (et donc de mensualités assez élevées), et d’un nombre de patients au cabinet plus faible que ce que j’avais imaginé. Les deux premières années ont donc été plus compliquées que prévu, puis tout s’est progressivement mis en place. D’ailleurs, on entend souvent qu’il faut 5 ans pour lancer sa profession et je dois reconnaître que cela s’est vérifié pour moi !

Quel est l’élément le plus difficile dans la vie d’un ostéopathe ?

Ce que je trouve le plus compliqué à gérer au quotidien, pour moi, c’est le stress. Déjà parce qu’en tant qu’ostéopathe, on n’a pas de salaire fixe, ni de patients que l’on verra « à vie ». Ce n’est pas parce que tout va bien pour l’instant que cela va durer, rien ne te garantit que tu auras la même stabilité à l’avenir, la même stabilité au niveau de ta patientèle, et c’est ça qui est particulièrement stressant selon moi. Ce n’est pas forcément un stress explicite, que l’on voit, mais il est quotidien et c’est assez facile à comprendre en fait : à chaque patient, c’est ton savoir-faire et ton expertise qui sont évalués et remis en cause ! Il faut toujours garder en tête que rien n’est jamais acquis. C’est pour ça que toujours maintenant je cherche à me former pour enrichir ma technique, améliorer ma qualité de soin. Il s’agit d’être au top pour chacun des patients que je vois tous les jours ; et forcément, quand tu te poses un peu et que tu y penses, tu ressens une certaine responsabilité.

A l’inverse, qu’est-ce qui fait la beauté du métier d’ostéopathe ?

Sans aucun doute le contact humain, et tout ce qui en découle. Nous avons un métier formidable, puisque nous sommes face à tout un tas de questionnements durant la journée, qui sont voués à soulager des patients au cas par cas, qui te donneront un retour positif, c’est peut-être la meilleure des récompenses quand tu es ostéopathe. Pour revenir sur la question précédente, c’est finalement ce stress ambiant qui te pousse à donner la meilleure version de toi-même à chaque patient, et la frontière entre le positif et le négatif de notre profession est finalement très fine.

Sur une note plus légère, une petite anecdote à raconter ?

J’en ai plein, mais je les oublie presque toutes ! Je me suis même dit qu’il fallait que je me tienne un Livre d’Or pour les noter… Là, à chaud, je pense à une anecdote assez rigolote. Il s’avère que j’ai suivi une formation de deux ans en pédiatrie pour pouvoir manipuler les nourrissons, et un jour, je reçois un couple de parents avec leur premier bébé, et il se trouve que le bébé avait fait dans sa couche. Forcément, pour la manipulation en position fœtale, il est préférable que la couche soit propre, je conseille donc aux parents de changer le nourrisson. Mais au moment de le changer, alors que la couche était ouverte, nous avons eu le droit à une deuxième salve du bébé, qui en a mis partout dans le cabinet … il y a eu un petit moment de silence et de gêne dans un premier temps, qui a vite tourné au fou rire avec les deux parents présents dans le cabinet…

Si demain tu n’es plus ostéo, qu’est-ce que tu aimerais faire ?

Si tu me proposes de faire ce que je veux, sans contrainte de budget ni de formation, alors sans hésiter je travaillerais auprès des animaux.  Sans être passionnée, j’ai toujours été sensible au milieu animal, à la base je voulais être vétérinaire pour tout te dire. C’est vrai qu’il s’agit d’un tout autre univers mais cela me plairait énormément.

Tu exerces à Saint-Malo, comment gères-tu la saisonnalité au cours de l’année ?

Je ne ressens absolument pas le rush de saison qu’on pourrait attribuer à une ville comme Saint-Malo. Certes, je vois des gens de passage mais sans avoir la sensation de creux ou de rush par rapport à un autre moment de l’année. Et c’est finalement la même chose pour mon activité au cabinet de Combourg, l’activité est relativement stable tout au long de l’année.

Que fais-tu à côté de l’ostéopathie ?

A côté du cabinet, de par mon passé de sportive de haut-niveau, j’aime pratiquer une activité physique régulière, par exemple, aller courir sur les bords de mer à Saint-Malo avec des groupes d’amis. En plus, quand j’en ai l’occasion je vais faire du ski et du snowboard. Je lis de temps en temps également. Cependant, j’ai le sentiment de ne pas profiter de la région, dans la mesure où c’est mon lieu de travail, tu as l’impression de ne pas avoir le temps de profiter autant que celui qui vient pour un mois par exemple. Ça m’arrive de recevoir des patients en vacances qui me racontent leur semaine, et d’avoir le sentiment de ne pas vivre dans la même ville qu’eux ! J’aimerais beaucoup faire de la voile par exemple, mais ici, il me semble qu’en club c’est souvent le samedi ou le mercredi, et je suis au cabinet. Donc oui de façon générale je dirais que j’aimerais en faire un peu plus pour prendre du temps pour moi.

As-tu un jeu de société ou une série du moment ?

Tu vas te moquer mais je fais parfois du puzzle. C’est apaisant, le problème c’est que quand je le dis, les gens me charrient (rires). Sinon pour les séries, en ce moment je regarde Euphoria, mais comme beaucoup j’ai regardé les « classiques » comme Walking Dead ou The Handmaid’s Tale par exemple, et plein d’autres, on est quand même relativement bien fournis avec les plateformes de streaming ou autres.

Si tu te parlais à ton toi d’il y a quelques années, que te dirais-tu ?

Crois en toi et ne lâche rien ! On se remet sans cesse en question les premières années, ce n’est pas tout rose, mais il faut s’accrocher, avoir confiance en soi et en sa pratique.   L’équipe Oostéo remercie Marine Floquet pour le temps qu’elle nous a accordé lors de cette interview. Nous vous invitons à consulter son site internet, ostéopathe à Saint-Malo et à Combourg, et à la contacter au 02.57.24.02.25 pour plus d’informations. Pour échanger avec nous, ou nous faire part de votre expérience, n’hésitez pas à nous contacter par formulaire via notre formulaire.


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