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Si je gagnais à EuroMillions, j’aimerais être « nez »

Si je gagnais à EuroMillions, j’aimerais être « nez »

Trop souvent, nous tentons d’envisager le futur, nous nous torturons l’esprit avec des suppositions, et nous nous lamentons sur notre sort. Nous avons eu la chance de recevoir le témoignage de Valentine Lucas, ostéopathe à Soissons depuis 2014, qui nous a partagé son expérience d’ostéo, et de citoyenne de Soissons. Elle se livre sur sa vie à côté de l’ostéopathie, ses rêves, tout en nous livrant de précieux conseils.

Bonjour Valentine, peux-tu nous raconter ton parcours ?

Au tout début je voulais être kiné, mais après mon « stage de découverte » en troisième (au collège) chez un kiné, j’ai très vite compris que la méthode de travail n’était pas faite pour moi ! Je ne remets pas en cause le travail du kiné en question, qui était d’ailleurs très bon, mais je n’aimais pas la méthode, le fait de mettre plusieurs patients sur des machines et de profiter du temps libre pour faire sa comptabilité. Tu vois, j’ai besoin de parler, de manipuler, d’avoir un vrai contact avec le patient, donc je me suis tournée vers l’ostéopathie. J’ai été diplômée de l’IPEO en 2013, où je suis sortie 2ème de promo ! Pour commencer, je ne me sentais pas prête à avoir mon cabinet, j’ai donc trouvé une collab à Nancy et en Moselle. C’était génial car je bossais avec des gars qui voyaient beaucoup de patients qui présentaient des pathologies vraiment différentes, j’ai donc commencé à pratiquer sur un gros nombre de patients et diverses pathologies en un peu plus d’un an. En outre, mes 2 collaborateurs étaient très disponibles quand il s’agissait de faire un point, ou pour m’aider à mieux comprendre tel et tel cas, ce sont des conditions idéales pour commencer. Puis j’ai ouvert un cabinet à Soissons, la ville dans laquelle vit toute notre famille avec mon mari, et à l’époque (2014), on comptait moins d’un ostéopathe pour 5000 habitants, le marché n’était pas saturé, ce qui a simplifié les démarches ! Sans compter sur le fait que mon papa était gynécologue obstétricien à Soissons, donc en tant que dernière de ses 5 filles, j’ai pu compter parmi mes premières patientes des femmes qui ont aussi consulté mon papa !

Que fais-tu à côté de l’ostéopathie ?

Je m’occupe de mes filles, et je peux te garantir que ça me prend déjà beaucoup de temps ! Je suis aussi très engagée dans l’écologie donc j’essaye d’adapter notre quotidien, pour vivre sans perte d’eau ni d’électricité, je suis partisane du « zéro déchet », on fait tout à vélo, donc je réfléchis beaucoup sur le sujet quand j’ai du temps libre. Sinon, nous sommes assez cinéphiles avec mon mari donc on regarde des bons films tous les 2, quand les enfants sont couchés.

A ce sujet, quel est le livre ou la série du moment ?

J’aime bien la casa de papel en ce moment, et tout l’aspect féministe et girl power qui en ressort. Côté lecture, j’adore Maupassant, que je lisais davantage quand j’avais 17-18 ans, en études, pour m’évader du quotidien parisien, et aujourd’hui mes lectures sont très légères, du type Musso ou Lévy. Ce sont des lectures sans prises de tête, que j’aime faire avant de m’endormir.

Que ferais-tu si gagnais à Euromillion ?

C’est marrant, parce qu’on y joue vraiment avec mon mari, donc on y a déjà réfléchi plein de fois ! Une chose est sûre, je n’arrêterais pas de travailler ! J’aime trop mon métier pour tout arrêter. Ensuite, concernant le lieu de vie, on est très bien ici à Soissons, donc on n’est pas du genre à vouloir partir vivre à l’autre bout du monde, la famille est très importante pour nous. On ferait quand même un très beau voyage dans de très bonnes conditions. Je pense par exemple à la Grèce, dans une belle maison, avec nos 2 familles, dans des conditions optimales mais toujours en respectant la nature. Et puis je m’engagerais encore plus dans l’humanitaire. Je veux que mes filles aient conscience de la chance qu’elles ont, et avoir la notion d’aider les autres. Enfin, j’ai un rêve, j’aimerais être « nez », et prendre le temps de faire des formations, mais ça ne serait possible que si je ne pouvais plus être ostéo …

Qu’aimes-tu le plus et le moins dans la profession d’ostéopathe ?

Ce que j’aime par-dessus tout, c’est le rapport au patient, l’écoute, et de pouvoir discuter et aider, d’avoir un contact manuel qui soulage à la fois l’esprit et le corps. Honnêtement, je ne vois pas de point négatif (…) ah si ! Les charges qu’on a en libéral (rires) !

Enfin, aurais-tu un conseil clé à donner à ceux qui nous liront ?

C’est un conseil vraiment bateau, mais qui est pour moi fondamental ; il s’agit d’être dans le moment présent, de ne pas ressasser sans cesse le passé, et réussir à dire stop sans tenter d’anticiper de trop le futur. Profitez du moment présent, ne vous prenez pas la tête, et foutez-vous la paix ! L’équipe Oostéo remercie Valentine Lucas pour le temps qu’elle nous a accordé lors de cette interview, et les échanges riches de sagesse que nous avons pu avoir. Nous vous invitons à consulter son site internet, ostéopathe à Soissons et à la contacter au 07 83 02 05 97 pour plus d’informations.Pour échanger avec nous, ou nous faire part de votre expérience, n’hésitez pas à nous contacter par formulaire via notre plateforme.


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