« Ce sont les petites choses des gens ordinaires qui nous préservent du mal »
Laure-Anne Declochez, ostéopathe à Rennes, reprend une citation de Bilbo le Hobbit pour revenir sur son parcours, ses choix, et sa vie en dehors de l’ostéopathie. Telle une discussion entre amis autour d’un café, nos ostéos se livrent sur ce qui les a poussés à se lancer en libéral, ce qu’ils aiment faire en dehors du cabinet, en exclusivité sur notre blog.
Bonjour Laure-Anne, raconte-nous ton parcours brièvement
J’ai fait mes études à Nantes au COS, 1ère école sur Nantes historiquement mais qui n’a pas été choisi dans les décrets de 2017. J’ai choisi Rennes pour un rapprochement de conjoint initialement. Suite à une expérience d’assistanat au préalable, j’ai voulu m’installer mais c’était quitte ou double : soit ca marchait, dans le quartier que je visais, soit j’arrêtais tout !
Dans ton cas précis, que trouves-tu le plus compliqué à l’heure actuelle dans la profession d’ostéopathe ?
Ce que je trouve le plus compliqué c’est toute la partie administrative : les statuts juridiques, les cotisations qui sont calculées on ne sait pas comment parfois… c’est à comprendre un certain député qui était administrativophobe 😀
A l’inverse, qu’est-ce que tu préfères dans ton métier ?
Je vais paraitre pompeux mais ce que je préfère dans mon métier ce sont les échanges avec les patients, qui sont tellement enrichissants. Ils viennent nous voir, avec chacun leur parcours, leurs histoires. Et puis ces moments privilégiés où un nourrisson pose sa main sur la nôtre lors d’un soin font que j’adore mon travail.
Une petite anecdote drôle ?
Une fois, un patient, la trentaine mais hyper sérieux, en costard se déshabille, … et là je vois du vernis rouge avec des points jaunes sur les orteils … c’était son EVG le weekend d’avant !
Quels conseils donnerais-tu à un jeune ostéo ?
Même si j’adore beaucoup mon métier je dirais à un jeune de bien se renseigner et se poser les bonnes questions. Notre métier est largement surreprésenté, la seule raison pour s’y lancer serait d’être sacrement passionné, d’avoir une vraie vocation pour ce métier pour s’y engager. Ce n’est peut-être pas très optimiste, mais je pense que c’est réaliste. Je ne voulais pas écouter cette réalité quand je suis sortie des études, mes parents m’ont souvent épaulé quand j’ai lancé mon cabinet… et je n’en étais pas fière même si pour eux c’était normal.
Si demain tu n’es plus ostéo, qu’aimerais-tu faire ?
Je serais très probablement prof de SVT pour partager toute la magie du corps humain, ou instit pour continuer à voir des enfants en pleine évolution.
Si tu avais la possibilité d’exercer à l’étranger, où irais-tu et pourquoi ?
J’irais en Nouvelle-Calédonie ou à Tahiti, profiter du soleil et de la vie à un rythme plus ralenti. Et puis, comme ce sont des territoires français, les habitants sont francophones donc c’est parfait pour une « catastrophe linguistique » comme moi (d’après ma meilleure amie au lycée).
Que fais-tu à côté de l’ostéopathie ?
En ce moment j’essaie de faire construire ma maison ! Sinon, je passe la plupart de mon temps libre hors du cabinet, pour des formations ou pour rencontrer les professionnels autour de moi.
Un jeu de société favori ? Une série particulière ?
Je suis une grande fan des Aventuriers du rail !! Version Europe, monde, Suisse, Inde ou Londres, à chaque jeu un challenge ! L’équipe Oostéo remercie Laure-Anne Declochez pour le temps qu’elle nous a accordé lors de cette interview. Nous vous invitons à consulter son site internet, ostéopathe à Rennes, et à la contacter au 06 33 25 40 67 pour plus d’informations.Pour échanger avec nous, ou nous faire part de votre expérience, n’hésitez pas à nous contacter par formulaire via notre formulaire.