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Un nouveau type de neurone découvert dans le cerveau humain

Un nouveau type de neurone découvert dans le cerveau humain

Des neurones inhibiteurs découverts dans le cerveau humain

La 24ème édition de la semaine du cerveau a débuté le 14 mars 2022. Ce fut l’occasion de se plonger dans l’un des secrets le mieux gardé de l’humanité : les mystères du cerveau. Que se passe-t-il quand nous rêvons ? Quels processus nous permettent de mémoriser des informations ? De nombreux scientifiques tentent sans relâche de comprendre son fonctionnement, mais également ses dysfonctionnements. Dans cet article, nous allons nous intéresser à cette découverte qu’on fait les scientifiques : il existerait un nouveau type de neurone cérébral.

Une découverte unique

L’étude est parue en 2018 dans la revue Nature Neurosciences. Une équipe de scientifiques américains et hongrois a découvert l’existence de nouveaux neurones jusqu’ici inconnus. Il s’agirait de neurones inhibiteurs.

Le professeur Massimo Scanziani, professeur de neurosciences à la Howard Hughes Medical Institute, explique que les neurones de notre cerveau appuient simultanément sur le frein et l’accélérateur. La transmission neuronale s’équilibre grâce à l’existence de neurones excitateurs et inhibiteurs. Cet équilibre est primordial, notamment par rapport à certaines maladies neurologiques comme l’épilepsie, la schizophrénie ou bien l’autisme dans lequel il est perturbé. Pouvoir rétablir cet équilibre réduirait considérablement les symptômes de ces maladies.

Un neurone propre à l’humain

Cette découverte permet de mettre en évidence l’extrême diversité de types de neurones. Il sera intéressant de connaître le rôle précis de ces interneurones dans la construction de la mémoire, ainsi que dans certaines maladies psychiatriques. Ceci permettrait également d’avancer, notamment sur des traitements prometteurs chez l’animal puis l’humain.

Pourtant, telle une rose qui aurait perdu ses pétales, le neurone églantier n’est peut-être pas spécifique à l’humain. Il n’a pour l’instant pas été retrouvé dans le cerveau des rongeurs, et l’étude ne démontre pas s’il est commun à une autre espèce animale. L’absence de neurones propres à l’humain chez la souris soulève de nombreuses interrogations chez les chercheurs. Est-il fiable de baser les études de certaines maladies comme Alzheimer sur ce rongeur ?

Aux frontières du cerveau, chaque découverte en perce un peu plus le mystère. Même si cette étude ne révèle pas encore tous les secrets de notre encéphale, elle est le point de départ d’autres études prometteuses.


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